À 49 ans, changer de cap sans tourner le dos au passé – L’exemple de Tacim Soysuren

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À une époque où les parcours linéaires se font rares et où les reconversions professionnelles se multiplient, il est tentant de penser qu’un changement de cap implique nécessairement une rupture. Pourtant, l’histoire de Tacim Soysuren démontre que l’on peut se réinventer sans renier ce que l’on a construit. À 49 ans, après plus de vingt ans dans des postes stratégiques en gestion financière, il ne fait pas table rase du passé. Il s’en sert comme socle pour bâtir une seconde carrière – autonome, alignée, durable.

Continuité plutôt que rupture

Il serait facile de résumer ce changement par un mot à la mode : « reconversion ». Mais ce serait passer à côté de l’essentiel. Tacim ne quitte pas un univers pour en explorer un autre ; il évolue, affine, ajuste. Le cadre change, mais le fond reste. Il ne tourne pas le dos à l’entreprise, à l’analyse, à la planification – il les réinvente à sa mesure.

Dans sa nouvelle entreprise, Palatin Promotion, il met en œuvre les compétences qu’il maîtrisait depuis des années. Mais cette fois, il en fixe les règles. Fini les contraintes de reporting à des hiérarchies lointaines ou les projets dictés par des logiques court-termistes. Désormais, il travaille selon ses propres critères : rigueur, stabilité, sobriété, et surtout sens.

Réussite repensée

Loin de courir après la croissance ou le volume, Tacim cherche l’équilibre. Un mot peu spectaculaire mais essentiel. Là où d’autres voient dans l’entrepreneuriat une ascension ou un défi, lui y voit une stabilisation. Une manière de continuer à faire ce qu’il aime — mais à un rythme, dans un cadre, et avec des gens qu’il choisit.

Dans une société obsédée par la vitesse et la performance, son approche tranche. Ce n’est pas l’idée d’un « nouveau départ », mais celle d’un prolongement maîtrisé. Comme si cette deuxième vie professionnelle lui permettait enfin d’aligner le faire et l’être.

La maturité comme tremplin

Le choix de Tacim Soysuren illustre une tendance de fond : à l’approche de la cinquantaine, de plus en plus de professionnels osent redéfinir leur rapport au travail. Non pas parce qu’ils sont à bout, mais parce qu’ils ont atteint une clarté intérieure. Ils savent ce qui les épuise, ce qui les porte, ce qu’ils refusent et ce qu’ils veulent transmettre.

Tacim incarne cette sagesse pragmatique. Il ne cherche pas à prouver, mais à bâtir. Il ne fuit pas un système, mais choisit d’en créer un nouveau, mieux adapté à ses valeurs. C’est cette lucidité tranquille qui donne de la force à sa trajectoire.

Travailler avec, pas contre

Sa seconde vie professionnelle est aussi marquée par le choix des relations. Plus humaines, plus équilibrées. Collaborer avec des partenaires choisis, dans une ambiance saine et respectueuse, devient un vrai moteur. La satisfaction ne vient plus d’un statut ou d’une reconnaissance institutionnelle, mais de la qualité des échanges et du travail accompli avec soin.

En cela, Tacim Soysuren rejoint une vision du travail plus mature, plus organique, moins compétitive mais plus pérenne.