Chichén Itzá et Valladolid en un même itinéraire malin !

Chichén Itzá et Valladolid

Faut-il combiner ces deux lieux en une seule journée fonctionne si bien ? Le matin à Chichén Itzá offre la lumière douce sur la pyramide de Kukulcán, l’écho du grand jeu de balle et l’immensité des esplanades ; l’après-midi à Valladolid apporte ses rues pastel, son couvent franciscain et la fraîcheur d’un cénote en ville. Classé au Patrimoine mondial depuis 1988, Chichén Itzá se visite officiellement de 8 h à 17 h, dernier accès vers 16 h, ce qui laisse un créneau parfait pour partir ensuite vers Valladolid, située à environ 44 km. Arriver tôt limite l’affluence et la chaleur, puis la route courte permet de varier les ambiances sans fatigue.

Matin à Chichén Itzá pour profiter du calme et des perspectives

Entrer à l’ouverture permet d’avancer à son rythme entre El Castillo, l’Observatoire et les plateformes cérémonielles, quand les allées sont encore calmes. Le site est reconnu par l’UNESCO pour l’importance de son urbanisme et la qualité de ses monuments, visibles sur un vaste plateau que l’on parcourt facilement en deux à trois heures. Pour les familles, cette fenêtre matinale concentre l’essentiel du parcours, photos comprises, avant que le soleil ne monte franchement. Noter au passage qu’il n’est plus permis de gravir la pyramide et qu’un périmètre de sécurité entoure désormais la base pour protéger le monument.

La visite de Chichen Itza et Valladolid avec un guide francophone peut aider à relier les points majeurs sans se disperser, mais l’itinéraire reste faisable en autonomie si l’on suit les panneaux et garde un œil sur l’horloge. Le rappel des horaires officiels (8 h–17 h, dernier accès 16 h) aide à cadrer la matinée, puis la sortie vers le parking se fait rapidement pour prendre la route direction Valladolid. La distance courte permet d’arriver pour le déjeuner, avant la promenade plus urbaine de l’après-midi.

Après-midi à Valladolid entre ruelles colorées, couvent et cénote du centre

Valladolid, classée « Pueblo Mágico » par le tourisme mexicain et surnommée la « capitale de l’Orient maya », séduit par ses façades colorées et son plan en damier propice à la flânerie. L’avenue Calzada de los Frailes mène au parc Sisal et au couvent de San Bernardino de Siena, haut lieu de l’époque coloniale à quelques centaines de mètres du centre. On y trouve des patios, des arcades et une église massive qui racontent une autre facette de la péninsule.

À quelques pas de la place, le cénote Zací s’ouvre comme une grande vasque semi-ouverte au cœur de la ville, idéal pour une pause fraîcheur avant de repartir. Le fait qu’il soit si proche du zócalo en fait un complément naturel à la balade entre la cathédrale, les petites places et les maisons aux teintes ocre. Pour l’organisation, garder en tête la courte distance avec Chichén Itzá (environ 44 km par la route) et l’existence de liaisons en bus qui relient les deux points plusieurs fois par jour.

Timing, trajets et enchaînement gagnant sur une journée

Un déroulé efficace ressemble à ceci : départ tôt depuis Valladolid ou la côte, entrée à Chichén Itzá à 8 h, boucle principale avant 11 h, pause en sortie puis route vers Valladolid pour déjeuner vers 12 h 30–13 h 00. L’après-midi, promenade tranquille autour de la place, marche le long de la Calzada de los Frailes jusqu’au couvent, puis baignade au cénote Zací si l’horaire le permet. Ceux qui préfèrent les transports publics disposent de bus directs entre Valladolid et Chichén Itzá, avec un temps de trajet d’environ une heure ; en voiture, compter trois quarts d’heure selon la circulation.

Rappel pratique avant de repartir : l’ascension des monuments est interdite et un périmètre de distance est appliqué autour d’El Castillo. Ces règles n’entravent pas la découverte ; elles préservent simplement la vue d’ensemble et la sécurité. En planifiant la journée autour de l’ouverture du site archéologique et de l’après-midi vallisoletano, on obtient un programme équilibré qui laisse de la marge pour une glace sur la place ou un dernier regard sur les façades pastel avant la tombée du jour.

Réunir l’ancienne capitale maya et la ville coloniale voisine, c’est offrir à la journée un rythme naturel : contemplation le matin, douceur urbaine l’après-midi. On termine avec l’envie de revenir, peut-être pour prolonger la marche au coucher du soleil, quand les pierres se teintent d’or et que Valladolid s’illumine doucement.